Bonjour et meilleurs voeux à tous les membres du club et du forum, club auquel je viens tout juste de m'inscrire. Puisqu'il est de bon ton de se présenter je me prête à l'exercice avec plaisir.
Il y a encore peu je roulais en italienne. Carrosserie blanc nacrée, confortable et d'une conduite agréable avec un moteur ne rechignant pas dans les tours. Je me souviendrais toujours des sourires de mes passagères. Ce visage soudain rayonnant ne venait peut-être pas tellement du véhicule en lui-même, et encore moins du "pilote", mais probablement plus de l'avantage dont elles alors allaient tirer parti : les bouchons ne seraient alors plus un problème, nous pourrions profiter du bleu cobalt du ciel marseillais cheveux aux vents. Enfin plutôt visage au vent, les cheveux soigneusement plaqués sous un casque.
Et oui il y a encore peu je roulais en Piaggio.
Puis un déracinement brutal est venu m'arracher à ma Provence natale pour me mener vers "des cieux imbéciles, où jamais il ne pleut". Enfin... c'est presque ce que dit le dicton. Et oui car c'est bien connu en Bretagne il ne pleut que sur... je vous laisse terminer L'usage de mon vaillant deux-roues s'est fait alors de plus en plus rare et l'envie de retrouver des plaisirs automobiles de plus en plus furieux. Passionné d'automobiles depuis mon enfance j'ai tenté à plusieurs reprises de lui faire fausse route mais las, c'est un peu comme la marée du Mont-Michel assez proche: elle revenait sans cesse au galop. A notre arrivée en terres malouines j'ai bien tenté de convaincre mon épouse d'acquérir une 156 GTA Sportwagon mais madame étant plus raisonnable que moi notre achat pour le véhicule principal s'est porté vers une Laguna break diesel. Malgré ses quatre roues directrices on repassera pour le plaisir.
Quelques mois après je me mettais alors en quête d'un modèle qui n'a pas de secret pour vous mais qui en recèle encore de nombreux pour moi, (très) heureux possesseur d'un GTV depuis le 22 décembre. Les températures étant depuis lors dignes d'un frigo mal réglé je n'ai pas encore eu le plaisir de le découvrir vraiment, malgré ses pneus hiver "d'origine". Après vous avoir conter mes origines et celles de mes envies place au coeur du sujet: la vie en Grand Tourisme.
Après avoir écumé des dizaines d'annonces partout en Europe c'est finalement à 30km de chez moi que j'ai trouvé la belle bleue. Un bleu Vella et un intérieur idoine: blu style. Avec un moteur qui voit rouge: V6 3.0 24s de janvier 2001, 133 000km, première main luxembourgeoise, deuxième main alsacienne, rapide troisième main bretonne pour en faire de moi sa quatrième main.
Historique connu depuis 2012, état extérieur et intérieur pratiquement impeccable (quelques menus accrocs en bas de la colonne centrale et derrière l'accoudoir et c'est tout je crois), entretenu comme il se doit au moins par ses deux précédents propriétaires. Je cherchais à la base une version différente: sans ingrédients ajoutés, même moteur (quoique je n'aurais pas été contre le 3.2 ), sans aileron, intérieur beige et teledial 17". J'en ai bien vue une qui ressemblait à cela mi-décembre mais l'état des jantes, quelques soucis "mineurs" et les joints de vitre perméables dès 120km/h m'ont fait passé mon chemin.
Cette blu style aux sièges électriques en état impeccable s'est donc présentée pour mon plus grand bonheur, avec quelques modifications. La plus évident est l'aileron qui lui va très bien au final je trouve, ainsi que des jantes qui ne me plaisent guère. Des disques ventilés-percés à l'avant, une discrète ligne Ragazzon (Quel son ! Parfait à mes oreilles), un autoradio et un pénible système d'alarme. Ah oui: également un ventilateur dans le compartiment moteur, actionnable depuis un bouton sous le volant... Curieux.
Au programme: retrouver un autoradio d'origine, des jantes plus à mon goût (des teledial bien sûr, si j'en ai la patience et des Zender Siena si j'en ai la patience ET le budget), ainsi qu'un changement des quatre pneus à la sortie de l'hiver.
Quant à l'entretien la vidange a été faite il y a deux ans et 1500km. La distrib elle a été réalisée il y a quatre ans et 3000km. Peut-être allez-vous (sou)rie mais je préfère vous poser la question: doit-on réellement changer la courroie tous les cinq ans malgré le faible kilométrage effectué depuis lors ?
Après cette loooooongue présentation que certains auront eu peut-être le courage de lire jusqu'au bout il ne me reste plus qu'à poster des photos de la belle, qui a posé ce matin par moins et quelques degrés.
Au plaisir de vous lire et mieux, de vous rencontrer !